
Maîtriser parfaitement les codes et le langage Start-up !
Si je vous dis : Pitch, disrupter, VC, valo, licorne… vous êtes peut-être déjà perdus. Pourtant, dans le monde des startups, ces mots sont monnaie courante.
Lorsqu’on lance sa startup, on pense souvent à l’idée, à l’équipe, aux financements, à l’accompagnement. Mais il y a un élément trop souvent négligé : maîtriser les codes du secteur et son langage.
Oui, la startupsphère a ses propres codes, presque comme une langue étrangère. Et mieux vaut la maîtriser pour comprendre les acteurs du secteur et être compris. Parce qu’au-delà de la mode, c’est aussi une manière d’exprimer l’innovation et l’état d’esprit qui caractérise ce secteur.
Alors, pour éviter de décrocher à la première réunion avec un investisseur, voici un petit glossaire des incontournables.
1. Start-up
Une start-up, ce n’est pas un simple mot tendance. C’est une jeune entreprise innovante, souvent dans les nouvelles technologies, avec un fort potentiel de croissance. Elle se finance généralement grâce à des levées de fonds ou à des business angels.
En français, on peut dire jeune pousse. Le terme a été officialisé en 2001, comme mot-dièse pour remplacer hashtag. Pas sûr que tout le monde l’utilise, mais ça évite les répétitions.
2. Disrupter
Disrupter vient de l’anglais to disrupt (perturber), c’est le fait de bouleverser un marché existant grâce à un modèle économique inédit.
Exemple : Uber a transformé le secteur du transport au point qu’on parle désormais d’« ubérisation ». Airbnb a fait de même dans le tourisme.
3. Pivoter
Une start-up qui pivote, c’est une entreprise qui change de stratégie pour s’adapter.
Exemple : Criteo avait développé un algorithme de recommandation de DVD, le marché n'était pas mûr. Ils ont pivoté vers le retargeting publicitaire… et le succès a suivi.
4. Pitch
Un pitch, c’est un discours ultra-court et travaillé, capable de résumer un projet et de donner envie d’y croire. Souvent basé sur du storytelling, il doit marquer les esprits en quelques minutes. Un bon pitch peut convaincre un investisseur comme il peut fédérer une équipe.
5. Lean start-up
MLe concept : développer des produits qui répondent aux attentes réelles des consommateurs avec un investissement minimal.
Exemple : Netflix. À son arrivée en France en 2014, l’offre était limitée. C’était volontaire : tester le marché avant d’élargir le catalogue. Résultat : en un an, 900 000 abonnés
6. Licorne
Non, il ne s’agit pas de l’animal mythique
Une licorne est une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars.
Exemple français : BlaBlaCar.
7. CEO et CTO
- CEO (Chief Executive Officer) : le dirigeant (équivalent du PDG).
- CTO (Chief Technology Officer) : le directeur technique.
Dans une start-up, ces rôles sont souvent tenus par les cofondateurs. Et comme la hiérarchie est plate, tout le monde touche à tout, surtout au début.
8. Hacker
Ici, rien à voir avec le pirate informatique.
Dans l’univers start-up, hacker signifie trouver des solutions ingénieuses pour être plus productif ou plus efficace. On parle même de "life hacking".
9. Traction
La traction, c’est la capacité d’une start-up à attirer clients, utilisateurs et investisseurs. C’est un indicateur clé de son potentiel, d’où l’importance d’être visible sur le web et les réseaux sociaux.
10. Business model
Le business model (ou modèle d’affaires) décrit comment une entreprise crée de la valeur et gagne de l’argent :
- Sa finalité (but, offre, stratégie).
- Ses moyens (organisation, ressources, distribution).
- Ses règles de fonctionnement.
Sans business model solide, même la meilleure idée ne tient pas longtemps.
Et bien sûr… la Silicon Valley
Difficile de parler de startups sans évoquer la Silicon Valley, berceau mondial de l’innovation. Entre mythes et réalité, elle reste la référence culturelle et économique d’un secteur en mouvement constant.
La série du même nom illustre parfaitement ce langage et cet état d’esprit
En résumé
Le monde des startups, c’est un peu comme un nouveau pays : il faut en apprendre la langue pour y voyager. Pitch, disrupter, licorne, traction… Ces mots ne sont pas du folklore : ce sont des clés pour comprendre, convaincre et avancer.
Alors si vous vous lancez, n’oubliez pas : avoir une bonne idée, c’est bien. Savoir la présenter avec les bons mots, c’est encore mieux.
Entraînez-vous à utiliser ce vocabulaire. Faites-en une habitude !
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