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Être auto-entrepreneur en 2026 : ce qu’il faut savoir !

Emeline BALAGUER
10.10.25

Plafonds de chiffre d’affaires micro-entreprise 2025-2026

La puissance de la micro-entreprise, c’est sa simplicité. Mais attention, il faut bien surveiller le micro entreprise plafond pour rester dans les clous ! En 2025-2026, les plafonds évoluent encore : pour les activités de vente de marchandises, le seuil s’établit autour de 188 700 € dès2025. Pour les prestations de services, on parle d’un plafond fixé à 77 700 €.Ces chiffres sont incontournables si vous souhaitez conserver votre statut.

Autre point crucial : la TVA micro entreprise et ses fameux seuils. Si votre chiffre d’affaires dépasse 36 800 € (prestation de services)ou 91 900 € (vente de marchandises), vous devez facturer la TVA. Pratique à savoir dès l’instant où vous frôlez ces montants : la franchise de TVA saute automatiquement.

Exemple concret :

  • Vous faites 92 000 € de  CA en 2026 avec votre boutique en ligne ? Vous sortez du régime de franchise de TVA.
  • Votre CA annuel en prestation de services est de 38 000 € ? TVA à facturer, déclarer et reverser.

Conséquence directe : atteindre ou dépasser ces plafonds, c’est basculer dans un fonctionnement plus “classique” (déclaration, gestion TVA, obligations accrues). Cela impacte aussi votre gestion courante – attention à bien anticiper le franchissement de seuil. Astuce : tenez un suivi mensuel de votre CA et discutez avec votre conseiller pour anticiper tout dépassement.

En résumé, franchir le micro entreprise plafond vous fait changer de braquet : plus de gestion, plus d’obligations, mais aussi plus d’opportunités… à condition d’être bien préparé !

Franchise en base de TVA et réforme reportée

La franchise en base de TVA est un régime fiscal avantageux pour les micro-entrepreneurs : tant que votre chiffre d'affaires reste sous certains seuils (36 800 € pour les prestations de services et 91 900 € pour les ventes de marchandises), vous n'êtes pas tenu de facturer la TVA à vos clients. Cela signifie aussi que vous ne la déduisez pas de vos achats professionnels. Initialement prévue pour 2025, une réforme majeure de la franchise en base de TVA, destinée à harmoniser et simplifier les régimes en Europe, a finalement été reportée à 2026. Ce délai supplémentaire vous laisse le temps de préparer la gestion de la TVA de votre micro-entreprise dans vos outils de suivi et d'anticiper ses conséquences sur votre activité.

Le principal impact pour vous, se situe au niveau de la gestion administrative : au franchissement des seuils, vous devrez modifier vos factures, reverser la TVA collectée et ajuster votre grille tarifaire si nécessaire.

Par exemple, si vous réalisez 38 000 € de chiffre d’affaires en prestations de service en 2025, puis 37 000 € en 2026, vous sortez alors du régime de franchise en base et entrez dans le régime normal : il faudra déclarer, facturer et reverser la TVA.

Notre conseil ? Surveillez de près votre chiffre d’affaires, adaptez-vous en amont et, en cas de doute, appuyez-vous sur un logiciel de facturation compatible ou faites appel à l’outil Kolecto e-facturation proposé par LCL. Acquérir de bonnes habitudes maintenant facilitera la bascule future : gardez une longueur d’avance pour rester serein face à la réglementation.

Evolution des taux URSSAF et régime micro-social en 2026

Le régime micro-social, c’est la simplicité incarnée côté cotisations ! Les charges sociales pour les micro-entrepreneurs sont calculées sur la base du chiffre d’affaires encaissé selon un taux URSSAF micro entreprise défini chaque année. En 2026, une légère hausse est prévue : un changement qui peut affecter votre revenu net.

Actuellement, les taux sont d’environ :

  • 12,3 % pour les activités de vente
  • 21,2 % pour les prestations de services

Si la tendance se confirme en 2026, une hausse de 0,2 à 0,5 point est attendue sur certaines activités, portant par exemple le taux des prestataires de services à près de 21,7 %. Ce petit pourcentage a un impact non négligeable sur votre revenu net.

Illustration chiffrée :

Avec 30 000 € de CA en prestations de service, une hausse de 0,5 % = 150 € de cotisations supplémentaires à l’année.

Conseil : pour ne pas avoir de mauvaises surprises, actualisez dès maintenant vos tableaux de gestion. Adoptez des outils digitaux de suivi qui intègrent ces évolutions. Pensez à utiliser les simulateurs officiels (voir sur le site URSSAF ou le portail officiel de la micro-entreprise) pour anticiper l’impact sur votre futur revenu.

Conclusion : surveiller le taux URSSAF micro entreprise c’est anticiper la gestion de votre trésorerie et limiter les mauvaises surprises au moment de payer vos cotisations.

Obligations comptables et déclaratives renforcées

À partir de 2026, les obligations comptables et administratives des auto-entrepreneurs vont être renforcées. Aujourd’hui, l’obligation comptable d’une micro-entreprise se limite souvent à la tenue d’un livre de recettes, à la conservation des factures et à la déclaration de chiffre d’affaires mensuelle ou trimestrielle. Mais à compter de 2026, la facturation électronique devient progressivement obligatoire pour tous, avec des délais de transmission à respecter et une conservation numérique de chaque document. Même en l’absence de chiffre d’affaires, les auto-entrepreneurs devront continuer à déposer une déclaration “nulle” chaque période.

Ne pas respecter ces nouvelles obligations, ou ne pas utiliser une solution conforme, pourra entraîner des sanctions financières : amendes, rejet des comptes, voire redressement fiscal. Enfin, rappelons qu’en cas de contrôle, il vous sera demandé de présenter l’ensemble de vos justificatifs, quel que soit votre niveau d’activité. Pour éviter tout stress, adoptez un outil comme LCL Essentiel Pro Gestion ou Kolecto e-facturation, adaptés aux besoins des petites structures et conformes à la législation, pour gérer simplement vos obligations et rester tranquille.

Facturation électronique obligatoire à partir de 2026-2027

Grande nouveauté pour les micro-entrepreneurs : la réforme de la facturation électronique, initialement prévue pour 2026, sera pleinement obligatoire à partir de 2027. Cette obligation s’appliquera à toutes les entreprises, y compris les micro-entreprises, quel que soit leur chiffre d’affaires ou leur soumission à la TVA. Concrètement, à partir de 2026, vous devrez être en mesure de recevoir des factures électroniques de vos fournisseurs professionnels. Et dès 2027, vous devrez également émettre vos propres factures dans ce format, en utilisant une plateforme certifiée par l’État.

Plusieurs solutions existent, des outils clé-en-main comme Kolecto e-facturation à des plateformes partenaires reconnues. Ce passage au tout digital vise plusieurs objectifs : sécuriser les échanges, réduire la fraude à la TVA, simplifier la gestion et automatiser les obligations comptables micro-entreprise.

Au quotidien, cela implique de choisir un outil ou un logiciel compatible pour automatiser la production, l’envoi et la conservation légale de vos factures. Oubliez les fichiers papier ou Excel dispersés ! L’État veut garantir la traçabilité et la transparence des transactions. Ce nouveau mode de fonctionnement demande un petit temps d’adaptation, mais vous verrez vite les bénéfices en termes d’organisation, de gain de temps, et de conformité réglementaire. En résumé : anticipez la réforme, testez dès maintenant un outil conforme et gardez l’esprit tranquille pour 2026 et 2027 !

Micro-entrepreneur ou auto-entrepreneur : quelles différences en 2026 ?

Vous vous interrogez sur le terme exact à utiliser : micro-entreprise ou auto-entrepreneur ? Ces deux expressions font référence au même régime simplifié de l’entreprise individuelle, né en 2009 sous le nom d’auto-entrepreneur, puis progressivement rebaptisé "micro-entrepreneur" depuis 2016. Les deux statuts sont ainsi juridiquement unifiés depuis plusieurs années et renvoient exactement aux mêmes obligations, démarches administratives et avantages. En 2026, parler d’auto-entrepreneur ou de micro-entrepreneur revient donc strictement au même pour toutes vos formalités (inscription, déclaration, protection sociale…).

Cette unification allège la gestion des démarches, que ce soit pour l’immatriculation, la gestion des cotisations ou la tenue des obligations comptables. Cela répond d’ailleurs à une question fréquente des internautes qui hésitent sur la bonne terminologie lors d’une inscription ou face à l’administration. Retenez simplement qu’en 2026, il n’y a plus de distinction réelle entre micro-entreprise ou auto-entrepreneur : concentrez-vous sur vos projets, la réglementation s’est chargée du reste pour vous simplifier la vie.

Conseils pratiques pour anticiper et optimiser son activité

Anticiper les changements, c’est la clé pour rester serein. Voici quelques conseils concrets pour gérer votre micro-entreprise en 2026

  • Surveillez votre CA de près pour ne jamais dépasser les plafonds par accident. Employez un tableau de bord ou une app adaptée
  • Passez sans attendre à la facturation électronique : LCL propose Kolecto e-facturation (conforme à l’obligation comptable micro entreprise)  pour centraliser, sécuriser et archiver vos factures.
  • Tenez quotidiennement votre livre de recettes et gardez chaque justificatif. Cela fluidifie la déclaration et simplifie une éventuelle vérification URSSAF.
  • Optimisez votre trésorerie : lissez vos dépenses obligatoires, mettez de côté pour anticiper le paiement de vos taux URSSAF micro entreprise, et établissez des rappels mensuels

Astuce : utilisez le  service LCL Essentiel Pro Gestion pour automatiser vos suivis comptables.

En résumé : réglez vos outils, ajustez vos routines, et gardez le contrôle…pour vivre votre aventure entrepreneuriale en toute confiance !

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